La recherche polaire améliore la compréhension de notre climat et de l'environnement mondial

Le plus grand projet de recherche coordonnée jamais entrepris dans les régions arctiques et antarctiques a fourni un trésor d'informations qui façonnera notre compréhension des régions polaires, des océans mondiaux, du climat et du changement climatique pour les décennies à venir, selon un résumé de la recherche publié aujourd'hui.

28 mars 2011—« Comprendre les défis polaires de la Terre » a été présenté lors de la Semaine du Sommet des sciences de l'Arctique à Séoul, en République de Corée. Le résumé préparé par le Comité mixte du Conseil international pour la science (ICSU) et de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) présente les conclusions de l'Année polaire internationale - un effort de recherche massif impliquant quelque 50,000 60 participants de plus de 2007 pays entre mars 2009 et mars XNUMX.

La recherche a fourni des preuves convaincantes des effets généralisés du changement climatique dans les régions polaires à un moment où l'environnement mondial évolue plus rapidement que jamais dans l'histoire de l'humanité. La neige et la glace diminuent, affectant les moyens de subsistance humains, la vie végétale et animale, la circulation atmosphérique et océanique, selon le résumé.

Certaines parties de l'Arctique et de la péninsule Antarctique se réchauffent deux fois plus vite qu'ailleurs sur Terre. Le réchauffement de l'Antarctique est beaucoup plus répandu qu'on ne le pensait avant l'Année polaire internationale. Les calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique perdent de la masse, contribuant à l'élévation du niveau de la mer. Les changements drastiques dans l'océan Arctique sont attestés par l'étendue minimale record de la glace de mer estivale en 2007, qui a été suivie par deux autres étés de faible glace dans l'Arctique, selon le résumé.

« L'Année polaire internationale a revigoré la science polaire, a conduit à un niveau d'action sans précédent et a attiré l'attention du monde entier sur les régions polaires à un moment critique de l'évolution des relations entre l'humanité et l'environnement », ont déclaré le Secrétaire général de l'OMM Michel Jarraud et la Présidente du CIUS Catherine Bréchignac dans leur Préface commune au résumé de 720 pages. Les deux organisations ont coparrainé l'Année polaire internationale.

Compilé par quelque 300 auteurs et examinateurs, le résumé révèle comment la recherche a établi des ensembles de données de référence à grande échelle qui peuvent être utilisés pour évaluer et prédire les changements futurs dans des zones telles que les environnements polaires et les océans, la biodiversité et les processus écosystémiques. Il a fait progresser les observations satellites coordonnées des calottes glaciaires polaires et de nouveaux systèmes de mesure du pergélisol et de l'atmosphère polaire.

Quelques conclusions clés:

Dans le domaine social et humain, la recherche polaire apportera des avantages à long terme à de nombreuses parties prenantes, y compris les résidents polaires et les peuples autochtones. Il a permis de mieux comprendre comment les connaissances autochtones pouvaient être combinées avec des données instrumentales pour surveiller les changements dans la glace polaire, la neige et la couverture végétale, les migrations d'animaux marins et terrestres, les modèles de comportement des animaux polaires, des oiseaux et des poissons.

L'Année polaire internationale a créé un élan critique sous la forme d'un nouveau financement substantiel pour les programmes de recherche et de surveillance polaires, de nouvelles technologies d'observation et de prévision. Il a permis de consolider une nouvelle approche transdisciplinaire qui inclut la biologie, la santé humaine, les sciences sociales et humaines, en plus de la météorologie, de la glaciologie, de l'océanographie, de la géophysique, de la géologie et d'autres domaines de recherche polaire traditionnels.

Enfin, l'Année polaire internationale a formé une nouvelle génération de scientifiques et de dirigeants déterminés à perpétuer cet héritage. Il a offert une fenêtre inspirante sur les capacités de la science interdisciplinaire et internationale moderne.

Notes aux éditeurs:

Le rapport de synthèse, « Comprendre les défis polaires de la Terre » sera présenté à la Semaine du Sommet des sciences de l'Arctique 2011, organisé par l'Institut coréen de recherche polaire à Séoul, République de Corée, du 28 mars au 1er avril. Le thème principal du Sommet est « L'Arctique : nouvelle frontière pour les sciences mondiales »

Il sera également soumis à la réunion ministérielle du Conseil de l'Arctique à Nuuk, au Groenland, en mai 2011 ; lors de la 34e réunion consultative du Traité sur l'Antarctique à Buenos Aires, Argentine en juin 2011. Les chercheurs polaires et les décideurs politiques se réuniront à nouveau en avril à Montréal, Canada en avril 2012 pour une conférence finale de l'API sur "De la connaissance à l'action".

La version numérique du résumé du Comité mixte de l'Année polaire internationale sera diffusée par l'Université de l'Arctique et utilisée comme matériel de cours de base pour de nombreuses universités et collèges locaux au sein des systèmes de l'Université de l'Arctique et de l'Institut international de l'Antarctique. Le texte intégral du résumé est disponible à l'adresse (veuillez fournir l'OMM et http://www.icsu.org/publications/reports-and-reviews/ipy-summary). Le volume publié produit par l'Institut circumpolaire canadien à Edmonton, Canada en collaboration avec l'Université de l'Arctique sera publié en mai 2011

L'Année polaire internationale (API) 2007-2008 a suivi les traces de ses prédécesseurs, la première Année polaire internationale 1882-1883, la deuxième Année polaire internationale 1932-1933 et l'Année géophysique internationale 1957-1958.

Pour plus d'information veuillez contacter:

À l'OMM, Communications et affaires publiques :

Carine Richard-Van Maele, Chef, Tél : +(41 22) 730 8315 ; +(41 79) 406 47 30 (portable); e-mail: cpa@wmo.int

Clare Nullis, Attachée de presse, Tél. : +(41 22) 730 8478 ; e-mail: cnullis@wmo.int

Au Conseil international pour la science (ICSU) :

Mme Jacinta Legg, Chargée de communication scientifique, Tél : +33 (0)1 45 25 57 77, Email : jacinta.legg@icsu.org
www.icsu.org

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