Science International lance des ateliers pour un nouveau projet de scientifiques réfugiés et déplacés

Le projet vise à accroître la sensibilisation internationale à la question des scientifiques réfugiés et déplacés, tout en créant un réseau mondial de soutien et de ressources pour eux.

Science International lance des ateliers pour un nouveau projet de scientifiques réfugiés et déplacés

Science International, qui se compose de trois organisations, l'International Science Council (ISC), l'Académie mondiale des sciences (TWAS) et le partenariat InterAcademy (IAP) a organisé un atelier virtuel de trois jours la semaine dernière pour lancer un plan stratégique visant à jeter les bases de le projet, qui figure dans le plan d'action de l'ISC.

Le projet démarre alors que le monde connaît le plus grand nombre de personnes déplacées de force jamais enregistrées. Leurs migrations sont motivées par les conflits, les persécutions, la violence, l'incertitude politique, le changement climatique et la dégradation de l'environnement, et il est peu probable qu'elles diminuent dans les années à venir. La migration forcée affecte certains des systèmes scientifiques les moins bien financés au monde, avec des niveaux de capacité scientifique relativement faibles, ainsi que des pays comme l'Irak, la Syrie et le Yémen, qui disposaient auparavant de systèmes scientifiques solides qui sont maintenant en grande partie détruits.

Le projet et l'atelier ont été dirigés par Erin Buisse Conseil, une entreprise qui a de l'expérience dans le travail avec les réfugiés, les campagnes de sensibilisation et la collecte de fonds. Leurs clients précédents incluent National Geographic et l'Université de Genève.

L'atelier virtuel de trois jours a eu lieu les 7, 13 et 14 octobre. Il a réuni des experts et des parties prenantes clés alors qu'ils exploraient la création d'une coalition et des mesures de plaidoyer pour répondre aux besoins des scientifiques réfugiés et déplacés. Les participants ont été séparés en quatre petits groupes qui ont élaboré un plan initial de création de réseau/coalition, une enquête cartographique, un cadre stratégique et un plan de communication.

Les résultats de l'atelier de trois jours comprenaient :

Les prochaines étapes de l'atelier seront partagées dans les semaines à venir, gardez un œil sur les scientifiques réfugiés et déplacés page du projet pour le dernier.

Photo de Nicole Leghissa de La science en exil

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