Lancement du rapport GSDR en France – Événement et atelier de haut niveau co-organisés par l'ICSU, l'UNDESA, l'IDDRI et l'IRD

La Rapport mondial de développement durable 2016 (GSDR) a été lancé en France aujourd'hui lors d'un événement de haut niveau au ministère français des Affaires étrangères précédé d'un atelier d'une journée à l'université Sciences Po. L'objectif de ces événements était d'engager la communauté scientifique francophone vers la prochaine édition à paraître en 2019.

Le GSDR est une publication de l'ONU synthétisant les connaissances sur les ODD, publiée tous les 4 ans. Il s'agit d'une évaluation d'évaluations impliquant plus de 200 experts scientifiques cherchant à synthétiser les preuves sur les questions de développement durable et à renforcer l'interface de la politique scientifique.

L'événement de haut niveau, qui a été ouvert par André Vallini, ministre d'État au Développement et à la Francophonie, attaché au ministre des Affaires étrangères et du Développement international, a réuni un large éventail d'acteurs du monde universitaire, gouvernemental et de la société civile. Thomas Gass, Sous-Secrétaire général à la coordination des politiques et aux affaires interinstitutions en DESA, a donné un aperçu du rapport et a souligné que le GSDR n'était pas seulement un rapport, mais aussi un processus mobilisateur pour les communautés scientifiques du monde entier, notamment les communautés non anglophones. Le Président de l'ICSU, Gordon McBean, a fait quelques remarques sur le Conseil et ses programmes scientifiques. Une table ronde animée a suivi, avec des questions du public.

La veille, un atelier d'experts réunissant 50 scientifiques s'est tenu à Sciences Po, organisé par UNDESA, le Conseil international pour la science, le Institut pour le développement durable et les relations internationales (Iddri) et le Institut de recherche pour le développement (IRD). L'objectif de l'atelier était de faire connaître le GSDR et d'encourager l'engagement des communautés scientifiques francophones pour la prochaine édition à paraître en 2019.

Au cours d'une série de discussions thématiques, il a été convenu que le GSDR offre une opportunité majeure de mobiliser des contributions scientifiques et de les alimenter au plus haut niveau. Cependant, son succès nécessitera la définition d'une architecture et d'un processus autour de l'élaboration du GSDR qui permet une collaboration significative entre les décideurs, la communauté scientifique, le système des Nations Unies et d'autres parties prenantes autour des principes fondamentaux de légitimité, de crédibilité et de pertinence, et avec la coordination des réseaux et évaluations scientifiques existants. La participation de la communauté scientifique à travers les disciplines et les pays fournit la base nécessaire pour le GSDR et, en fin de compte, le succès des ODD.

Daniel Compagnon, de Sciences Po Bordeaux, a noté que le GSDR est une nouveauté, car ce n'est pas une interface politique scientifique en soi, ni une évaluation comme le Groupe d'experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC) et le Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), et il n'est pas lié à une convention juridiquement contraignante. Il s'agit d'une publication des Nations Unies avec une très grande ambition - approuvée par les États membres - d'inclure les preuves scientifiques qui sous-tendent les ODD, de saisir les tendances, d'évaluer les réponses et leurs impacts, et les nouveaux problèmes émergents de manière intégrée et qui cherche à être fondée sur des preuves. pour suivre les progrès.

Voici quelques recommandations qui ont émergé de l'atelier :


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